De l’image au nuancier

Conclusions :

Si je devais donner une conclusion malheureusement elle ne serait pas que positive.
En effet si ces solutions sont toutes intéressantes soit par leur puissance soit par leur simplicité, plutôt ludique dans leur manipulation et toutes ouvertes à des communautés permettant un échange stimulant, leurs résultats ne sont pas probant d’un point de vue précision.
Déjà de l’une à l’autre rien ne correspond (!). Les algorithmes de calcul sont logiquement tous différents mais on se serait attendu à obtenir des résultats très proches (calculs mathématiques, théorie de la couleur, …). Hors là les différences sont visibles.
C’est la démarche même de chacune qui impose ces variations.
A ce titre Colorotate est la plus « pro », si on peut dire, par une analyse globale et avec un minimum variable en fonction à priori de la complexité de la palette réelle. Ceci étant les palettes contiennent des couleurs totalement fausses !
Kuler de son coté n’offre jamais un choix représentatif globale. Par contre les cinq choix (colorfull, bright, muted, deep, dark) sont « intelligents », disons plutôt utilisable par un graphiste tel quel et toujours basé sur les couleurs réelles.

Petite parenthèse :
une option qu’on ne trouve absolument nulle part mais qui manque sérieusement est la possibilité d’ajouter une couleur, ça il y a, qui reste cohérente avec la palette existante, ça jamais.

Je m’explique : les appliweb ci dessus (et d’autres) permettent cet ajout mais d’une part sans contraindre le choix à une couleur appartenant à l’espace colorimétrique de la palette existante, d’autre part sans adapter cette colorimétrie en fonction de la nouvelle couleur donc sans aucun doute les autres couleurs elles même.
Comme ce n’est pas très clair prenons un exemple : vous importez une image de dominante rouge et verte pour en récupérer la palette. La palette extraite, disons de 5 couleurs, contiendra différents tons de rouge, vert ou d’un mélange des deux (pour faire simple !).
Mais vous savez qu’il vous faudra du bleu dans le montage final. Or si vous l’ajoutez à la palette ou si vous l’ajoutez à l’image de départ le résultat sera forcément différent en ce qui concerne les autres couleurs. Sans compter que la quantité de bleu ajouté à l’image influera également.
On rencontre également ce manque lors de la création pure d’une palette avec d’autres solutions comme Color scheme designer.

 

Un élément que je n’avais pas pris en compte en commençant cet recherche est que le but sera le plus souvent d’obtenir une palette dans un but créatif, l’exactitude n’étant du coup pas forcément nécessaire.
Elle le sera néanmoins dans un cadre professionnel où l’on voudrait limiter par exemple le nombre de couleurs uniques à un strict minimum pour une impression en tons directs. C’est ce qui m’est arrivé et ce qui a motivé cette recherche.

 

Je vous invite à parcourir les pages Learn about color de chez Colorotate pour en savoir plus sur le vaste sujet de la couleur et de sa perception.

 

Voilà. J’espère vous avoir apporté un peu d’aide, d’information ou de divertissement.
Testez donc ces solutions et donnez vos impressions ;).

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5 mars 2011 |

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